Lundi 27 juin Réveil au clairon ce matin, la provodnitsa ( hôtesse de train)nous réveille à 3H30 ce matin. Nous arrivons à la frontière russe et nous allons subir le contrôle des douaniers et policiers chinois. Après 3 heures d’attente, le train repart quelques minutes pour arriver à la douane russe. A peine avoir remis nos affaires en place, les douaniers russes nous contrôlent à nouveau . Fouilles de la cabine, de nos sacs allant jusqu’à avoir un gentil toutou qui vient vérifier si nous n’avons  pas de la farine avec nous. Le douanier allant jusqu’à demander à Christian s’il avait une kalach quand il a vu qu’il était de nationalité française. ( nous avons l’impression de véhiculer une image peu conventionnelle) Contrôle terminé, ce n’est pas pour autant que le train repart. Même problème que lors de notre arrivée en Chine par la Mongolie, il faut changer le système de roulement des wagons ;  les rails chinois ne sont pas de même dimensions que ceux des russes. Pendant le changement des boogies, nous partons faire des courses dans le village et prendre un petit déjeuner. Pas facile de se faire comprendre, on a l’impression d’être des extra-terrestres car peu de touristes doivent visiter ce village du bout du monde. Pour nous, tout au long de ce trajet en direction de Tchita, nous change complètement de ce que nous avons vécu ces derniers jours en Chine. Le paysage n’est que steppe à perte de vue avec ici et là quelques villages perdus. On n’est pas prêt de proposer à nos conjoints de s’installer dans la région ( divorce assurée) Nous arrivons à Tchita comme convenu à 00h15 sous un violent orage et nous découvrons la pluie, pour la première fois depuis notre départ. Notre correspondant local nous attend pour nous déposer à notre hôtel. Nous profitons d’une bonne douche après ces 49 heures de train. Qui a dit que les voyages forment la jeunesse, nous pensons que cela forment plutôt les retraités (ou les futurs retraités)