Lundi 6 juin: Nous quittons Irina et le taxi que nous avons sollicité pour 3h nous conduit au monument marquant la frontière entre l Europe et l Asie (voir photos).En route, elle fait une halte pour nous faire visiter un monument dédié aux victimes du Goulag ( nous avons compte près de 20 000 noms sur les stèles!!! Brrrr!!! Ça fait froid dans le dos). Heureusement, ici il fait toujours  beau alors qu' en France il pleut et que les Parisiens rament au propre comme au figuré. Enfin, nous rentrons à Ekaterinbourg en visitant un monastère en pleine forêt, où tous les bâtiments sont construits en rondins. Direction: La gare pour un perpiple assez long en train soit plus de 20h. Départ pour Krasnoiarsk

Nous nous installons dans notre wagon de 2eme classe assez confortable cette fois-ci toujours dans la même disposition: 2 couchettes en bas et 1 couchette en haut. Sur la 4eme , est étenduWladimir, un russe sympathique qui malheureusement ne connaît que la langue de Tchekov et en cours de route il nous montre ses provisions de bord: tomates, radis, courgettes mais surtout des bouteilles d alcool dont 1 contient de l alcool blanc titrant 92 degrés, selon lui, ce qui nous intrigue d' autant plus qu après une absorption de quelques centilitres, on le voit en apesanteur et il éteint le feu avec du Sprite ( ou l équivalent). Notre initiation à cette boisson s avere hasardeuse et nous nous contentons d une faible dose 

Mardi 7 juin: Continuation du voyage toujours avec Wladimir. La nuit a été calme. Le paysage défilé avec une certaine monotonie:steppe, taïga. Le train fait quelques arrêts en gare: Omsk, Barabinsk, Novossibirsk. A Barabinsk, nous trouvons sur le quai, des femmes qui vendent des poissons sèches. Puis nous continuons notre voyage jusqu à notre destination ou nous arrivons à 2h 30 environ (heure de Moscou affichée dans toutes les gares)
Le matin, après un petit déjeuner à notre hôtel ( la nuit a été courte), nous effectuons la visite de Krasnoairsk avec notre guide Alla d origine ukrainienne, qui n est pas grande comme le prophète mais très instruite; elle enseigne à l Université locale et semble prophète dans son pays. Des symboles de la ville figurent sur le billet de 10 roubles. La ville est coupée en 2 par le fleuve Ienissei qui sépare la Sibérie occidentale et la Sibérie orientale. La ville semble nostalgique de l époque soviétique: en tous cas, les monuments et statues qui ont été déboulonnées ailleurs sont toujours en place ici: celles de Lénine et surtout celle du sinistre Djerzinski, fondateur de la Tcheka, ancêtre du KGB. Une trêve dans ce panorama: le musée domaine Sourikov avec sa maison en bois et ses dépendances conservées en l état. A 13 h retour à la gare pour le départ en direction d Irkoutsk.